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| [b]Le Débat d'idées[/b] | |
| | كاتب الموضوع | رسالة |
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magic عضو نشط
عدد الرسائل : 145 ** : 9 نقاط : 6225 تاريخ التسجيل : 01/02/2008
| موضوع: [b]Le Débat d'idées[/b] الثلاثاء 13 يناير 2009 - 8:14 | |
| Le débat d'idées, qu'est ce qu'un débat? Discussion (= conversation comportant une composante argumentative importante) entre des personnes qui ne sont pas du même avis, à propos d'un objet de discours particulier et se déroulant dans un cadre préfixé. Echange discipliné. Sont en partie prédéterminés la longueur du débat, la durée et l'ordre des interventions, le nombre des participants et le thème de l'échange. Le débat comporte en général un public et un modérateur chargé de veiller à son bon déroulement.
Il se caractérise par un dispositif énonciatif plus complexe que celui des échanges privés : à un premier niveau, les débatteurs se parlent, occupant alternativement les fonctions émettrice et réceptrice, le modérateur intervient, qui assure la fonction de structuration de l'échange, à un second niveau les auditeurs/spectateurs écoutent et voient les participants du premier niveau et sont confinés à leur rôle de purs récepteurs, tout en étant souvent les principaux destinataires des propos tenus: dans certains débats, il s'agit moins pour le débatteur de convaincre l'adversaire que le public (trope communicationnel). L'instance de réception est hétérogène, et il revient au débatteur de gérer au mieux cette hétérogénéité.
Le débat ne vise pas toujours l'accord; il s'oppose en cela à la discussion (= dialogue où les interlocuteurs recherchent honnêtement et sans parti pris la meilleure solution à un problème controversé, où chaque partie est prête à modifier son opinion si on lui apporte des arguments pertinents). Dans le débat électoral, lors de l'affrontement de l'avocat et de l'accusation devant un tribunal, il n'est pas question que les points de départ soient remis en cause chez chaque partie. Ils sont au contraire défendus jusqu'au bout, les concessions, quand elles interviennent, concernant quelques aspects accessoires qui permettent de mieux assurer l'essentiel. La confrontation n'a pas pour objet l'établissement de la vérité (cf. le dialogue platonicien) mais le succès dans le combat. C'est un discours apparenté à la querelle (= forme de dialogue où chaque acteur s'en prend verbalement à l'autre; qui naît dans un climat d'entêtement ou d'agressivité qui dégénère; où aucune des parties n'est prête à changer d'opinion, même devant une réfutation argumentée et convaincante. Chaque acteur veut vaincre, voire humilier l'autre), l'objectif de chacun des participants étant de l'emporter sur l'adversaire en utilisant des arguments logiques ou non. Mais il diffère de la querelle, en ce sens que l'objectif réel des parties en présence est d'impressionner une troisième partie, juge ou auditoire, qui se prononcera sur la valeur des arguments utilisés. Contrairement à la querelle encore, le débat est régi par des règles parfois précisées à son ouverture. Le débat n'est donc pas un dialogue éristique. Sa nature mixte associe des éléments de la discussion à d'autres de la querelle.
Au cours d'un échange cependant, on peut observer le glissement d'un type de dialogue à un autre : des procédés comme l'attaque 1, l'argument ad hominem, l'injure, l'intimidation font dériver le débat vers la querelle.
Le débat est une pratique sociale : son exercice est le monopole de personnes spécialement habilitées à cet effet (cf. le discours oratoire, le plaidoyer, le discours de la magie). Il est soumis à autorisation. Pour pouvoir prendre la parole, il faut posséder une qualité, être membre ou représentant d'un groupe. Il est de plus limité quant à sa durée, son objet, le moment où il peut avoir lieu : il existe en cette matière des coutumes et des règlements. L'échange n'est pas libre, les écarts hors du sujet sont sanctionnés d'un rappel à l'ordre; on ne doit pas sortir de la question. Le langage du débat se distingue de l'expression individuelle spontanée "Organiser un débat d'idées puis en faire un compte rendu qui sera publié dans le journal du lycée. »
Le projet vise à: - Transférer les savoir faire acquis par l'étude du texte argumentatif (polémique). - Développer la capacité de prise de parole à l'oral. - Réinvestir les acquis en technique d'expression. - Permettre le rapprochement avec d'autres disciplines, la science, la technologie…. ELABORATION DU PROJET. Compétences à l'oral: • - Prendre position • - Dialoguer pour confronter des points de vue: • • Gestion du temps • • Gestion du débat (polyphonie) • • Prendre en compte le destinataire. Compétences à l'écrit: • - Reconnaître les discours argumentatifs. • - Les figures de style: antithèse, ironie, concession… • - Compte rendu: synthèse du débat.
Evaluation diagnostique: Organiser un débat oral autour d'un thème en tenant compte des motivations des élèves (négociation) Consigne: rédiger le compte rendu de ce débat. Remarque: - un diagnostic sera établi ce qui permettra d'orienter les objectifs de chaque séquence. - l'apprenant reprendra son compte rendu pour un réinvestissement des acquis à chaque fin de séquence (grille d'évaluation à prévoir).
SEQUENCE I: La polémique Compétence à installer chez l'apprenant: Apprendre à réfuter un argument dans le cadre de la polémique. Dégager les arguments et les contre arguments. Points de langue: • - Arguments d'autorité • - Distinguer les différents types d'arguments: l'illustration (passages narratifs, citations…). • - Concession, opposition, restriction). Expression orale: Demander aux élèves de donner leurs propres arguments sur le même thème (La peine de mort). Evaluation formative: Rédiger une réfutation d'une thèse avancée Feuille de route: Retour à l'écrit: compte rendu de l'évaluation diagnostique (auto correction)
Séquence II: Développer les capacités de prise de parole à l'oral. Support: un support audio visuel. Compréhension: • - Dégager le thème. • - Dégager la thèse et l'antithèse • - Les partenaires (parties opposées) Trace écrite: Transcrire les notes prises à l'oral. Points de langue: euphémisme, emphase, verbes d'opinion, la modalisation. Evaluation formative: Proposer aux apprenants une série d'images à interpréter. Séquence III: Le compte rendu du débat (synthèse) Faire lire plusieurs textes sur un thème donné avec des points de vue différents. Dégager les différents points de vue, les arguments avancés et les classer dans un tableau. Activités: • - les verbes expressifs. • - le style direct et indirect. • - les marques de la subjectivité. Expression écrite: • Faire la synthèse des différents points de vue et arguments avancés. | |
| | | balkis
عدد الرسائل : 5 العمر : 54 نقاط : 5787 تاريخ التسجيل : 05/01/2009
| موضوع: رد: [b]Le Débat d'idées[/b] الجمعة 23 يناير 2009 - 18:29 | |
| faut-il consacrer des séances entières aux cours de syntaxe ? si non comment faire pour enseigner le discours direct et indirect par exemple? | |
| | | semmaa nacera
عدد الرسائل : 5 العمر : 47 نقاط : 4298 تاريخ التسجيل : 06/02/2013
| موضوع: رد: [b]Le Débat d'idées[/b] الخميس 19 ديسمبر 2013 - 12:31 | |
| Pour et contre le progrès Personne, assurément, ne songe à nier de nos jours, les bienfaits que le progrès de la science et de la technique a provoqués. En effet, les connaissances se sont étendues bien au delà de ce que l'on aurait osé naguère encore rêver: l'économie a pris un essor vertigineux; les conditions de vie se sont considérablement améliorées; bien des souffrances peuvent à présent être soulagées et bien des maladies guéries; la mort elle ¬même a, en quelque sorte, reculé. Cependant on ne croit plus à présent que la science est capable de tout expliquer ou qu'elle puisse, par elle même assurer, d'une façon générale le bonheur des hommes. D'autre part, on fait aussi remarquer que ses bienfaits ne servent pas tous et qu'ils n'existent tout compte fait, que pour une minorité de gens, groupés à peu prés uniquement dans les pays "développés" d'Europe et d'Amérique. Enfin, certains critiques vont plus loin encore. La science d'après eux , entraînerait plus de méfaits que de bienfaits et les arguments qu'ils invoquent ne laissent pas d'être impressionnants: les effets terrifiants des armes scientifiques les plus récentes et le risque de destruction qu'elles font peser sur l'humanité; l'ampleur des pollutions résultant du développement technique et les dommages irréversibles qu'elles infligent à l'environnement; le rythme inhumain imposé à la vie dans le cadre de la "société de consommation" dont l'avènement est lié à l'essor de l'économie et donc au progrès scientifique. La seule réponse que nous pouvons faire à des accusations aussi graves est évidemment, que la science ne doit pas être tenue pour responsable de toutes les conséquences qu'on en tire. Elle n'est qu'un instrument. Son utilité ou sa nocivité dépendent en réalité de l'homme lui-même, des buts qu'il lui propose, de l'usage qu'il en fait. Extrait de la revue : L'HISTOIRE CONTEMPORAINE. Ed. Hachette.
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| | | semmaa nacera
عدد الرسائل : 5 العمر : 47 نقاط : 4298 تاريخ التسجيل : 06/02/2013
| موضوع: رد: [b]Le Débat d'idées[/b] الخميس 19 ديسمبر 2013 - 12:32 | |
| Pour et contre le progrès Personne, assurément, ne songe à nier de nos jours, les bienfaits que le progrès de la science et de la technique a provoqués. En effet, les connaissances se sont étendues bien au delà de ce que l'on aurait osé naguère encore rêver: l'économie a pris un essor vertigineux; les conditions de vie se sont considérablement améliorées; bien des souffrances peuvent à présent être soulagées et bien des maladies guéries; la mort elle ¬même a, en quelque sorte, reculé. Cependant on ne croit plus à présent que la science est capable de tout expliquer ou qu'elle puisse, par elle même assurer, d'une façon générale le bonheur des hommes. D'autre part, on fait aussi remarquer que ses bienfaits ne servent pas tous et qu'ils n'existent tout compte fait, que pour une minorité de gens, groupés à peu prés uniquement dans les pays "développés" d'Europe et d'Amérique. Enfin, certains critiques vont plus loin encore. La science d'après eux , entraînerait plus de méfaits que de bienfaits et les arguments qu'ils invoquent ne laissent pas d'être impressionnants: les effets terrifiants des armes scientifiques les plus récentes et le risque de destruction qu'elles font peser sur l'humanité; l'ampleur des pollutions résultant du développement technique et les dommages irréversibles qu'elles infligent à l'environnement; le rythme inhumain imposé à la vie dans le cadre de la "société de consommation" dont l'avènement est lié à l'essor de l'économie et donc au progrès scientifique. La seule réponse que nous pouvons faire à des accusations aussi graves est évidemment, que la science ne doit pas être tenue pour responsable de toutes les conséquences qu'on en tire. Elle n'est qu'un instrument. Son utilité ou sa nocivité dépendent en réalité de l'homme lui-même, des buts qu'il lui propose, de l'usage qu'il en fait. Extrait de la revue : L'HISTOIRE CONTEMPORAINE. Ed. Hachette. Pour et contre le progrès Personne, assurément, ne songe à nier de nos jours, les bienfaits que le progrès de la science et de la technique a provoqués. En effet, les connaissances se sont étendues bien au delà de ce que l'on aurait osé naguère encore rêver: l'économie a pris un essor vertigineux; les conditions de vie se sont considérablement améliorées; bien des souffrances peuvent à présent être soulagées et bien des maladies guéries; la mort elle ¬même a, en quelque sorte, reculé. Cependant on ne croit plus à présent que la science est capable de tout expliquer ou qu'elle puisse, par elle même assurer, d'une façon générale le bonheur des hommes. D'autre part, on fait aussi remarquer que ses bienfaits ne servent pas tous et qu'ils n'existent tout compte fait, que pour une minorité de gens, groupés à peu prés uniquement dans les pays "développés" d'Europe et d'Amérique. Enfin, certains critiques vont plus loin encore. La science d'après eux , entraînerait plus de méfaits que de bienfaits et les arguments qu'ils invoquent ne laissent pas d'être impressionnants: les effets terrifiants des armes scientifiques les plus récentes et le risque de destruction qu'elles font peser sur l'humanité; l'ampleur des pollutions résultant du développement technique et les dommages irréversibles qu'elles infligent à l'environnement; le rythme inhumain imposé à la vie dans le cadre de la "société de consommation" dont l'avènement est lié à l'essor de l'économie et donc au progrès scientifique. La seule réponse que nous pouvons faire à des accusations aussi graves est évidemment, que la science ne doit pas être tenue pour responsable de toutes les conséquences qu'on en tire. Elle n'est qu'un instrument. Son utilité ou sa nocivité dépendent en réalité de l'homme lui-même, des buts qu'il lui propose, de l'usage qu'il en fait. Extrait de la revue : L'HISTOIRE CONTEMPORAINE. Ed. Hachette.
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| | | | [b]Le Débat d'idées[/b] | |
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