magic عضو نشط
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| موضوع: [b]Modèle d'expression écrite pour le projet I[/b] الثلاثاء 13 يناير 2009 - 8:31 | |
| Niveau : 3ème A.S
Projet I : Produire un texte historique dans lequel on relate un fait d’histoire tout en introduisant un témoignage et un commentaire personnel Modèle d’expression écrite : La bataille d’Alger
Depuis le milieu de l’année 1956, les dirigeants du FLN commencent à déplacer les combats du maquis vers la capitale pour faire plus de bruit. La question algérienne est débattue à l’ONU mais n’avance pas, et les discussions secrètes menées à Belgrade et à Rome durant l’été 1956 entre les deux parties ont été rompues. Le 30 septembre 1956, le FLN frappe la communauté européenne au coeur d’Alger, dans la rue d’Isly, au Milk Bar, à l’Otomatic et à la Cafeteria. Les attentats font des dizaines de morts, blessés et mutilés et retentissent jusqu’à Paris. On enregistre plu de 800 attentas
Le 7 janvier 1957, Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, confie les pleins pouvoirs de police pour la région d’Alger au général Massu et à ses 8000 parachutistes. Pour « pacifier » Alger et démanteler les réseaux de poseurs de bombe, la 10ème Division parachutiste emploie largement la torture : torture à l’électricité ou savon, baignoire, …
Le FLN lance un appel à la grève générale pour le 28 janvier 1957 mais l’armée brise le mouvement en forçant les échoppes à rouvrir. Au stade d’Alger, à El-Biar, au casino de la Corniche, les indépendantistes du FLN poursuivent leur campagne d’attentat. Mais la répression aveugle de l’armée française commence à porter ses fruits. Les coupables comme les suspects sont torturés, parfois exécutés, et les hommes du général Massu reconstituent la pyramide qui mène à la direction du FLN à Alger. Jusqu’à l’arrestation du chef du FLN à Alger, Yacef Saadi,
Le témoignage : Le 12 septembre 1957, Paul Teitgen le secrétaire général chargé de la police à la préfecture d’Alger donne sa lettre de démission à Robert Lacoste, où il écrit : « Je ne me permettrais pas cela [dénoncer ces tortures] si je n’avais pas vu au camp [camp de détention au sud d’Alger] ». Des propos rapportés par l’historien Pierre Vidal-Naquet,
Le 24 septembre 1957. 3024 personnes sur 24 000 assignées à résidence ont disparu durant la Bataille d’Alger, selon Paul Teitgen.
Le commentaire : Je trouve que tous les moyens utilisés (la torture, les massacres, la destruction des moyens de subsistance …) par le pays colonisateur pour dissuader le peuple algérien étaient en vain. Ce peuple a relevé le défi, s’est armé de patience, de force, de volonté, de bravoure, d’autodétermination, ….. et surtout de sacrifices consentis à la cause nationale qui ont fait de lui un peuple héros. | |
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